Selon les statistiques, plus 200 millions d’africains dépendent du poisson comme principale source de protéines et de vitamines faisant de la filière pêche artisanale un filet de sécurité et de stabilité sociale.
« La pêche constitue un sous-secteur clé de l’économie malienne avec une production de 80 000 à 100 000 tonnes de poisson par an », a déclaré le secrétaire du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Lassine Dembélé. Ajoutant que la pêche contribue à hauteur de 3,9 % au PIB avec une potentielle création de 500 000 emplois pour les jeunes et les femmes dans le domaine de la production, la transformation et commercialisation du poisson.
En dépit des potentialités du sous-secteur pêche, le secrétaire général du ministère en charge de la pêche a affirmé que le secteur souffre des aléas climatiques, de l’enclavement des zones de production, de l’insuffisance d’infrastructures et d’équipements de conservation et de transformation. A cela s’ajoute l’insécurité foncière, le faible investissement dans le domaine et la faible capacité des ressources humaines dédiées au développement de la pêche et de l’agriculture.