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lundi, 25 septembre 2023

Orange fruit au Mali: Une industrie agricole inexploitée qui attend des entrepreneurs

Si l’Union européenne et la Russie captent 63% des exportations d’orange du Maroc, une part croissante de ces ventes marocaines sont à destination de l’Afrique de l’Ouest dont le Mali. Entre 2012/13 et 2014/15, les volumes des oranges du Maroc à destination du Mali (6ème marché du Maroc pour ses oranges) ont fait un bond de 66%, souligne le dernier rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) Morocco 2016 Citrus semi-annual Report  publié le 15 juin. Pourtant, comme le Maroc, le Mali a un potentiel agroalimentaire inexploité en la matière.

Alors qu’il y a le chômage, nombreux sont les produits agricoles qui peuvent générer beaucoup d’emplois. C’est le cas des oranges. Ce fruit, grâce aux technologies alimentaires, peut donner une multitude de sous-produits, créant par la même occasion des milliers d’emplois. Malheureusement, la filière orange, comme d’autres, semble inexploitée.

C’est à partir des régions de Sikasso, surtout du Wassoulou, que Bamako est approvisionnée en oranges. A Bamako, les zones d’approvisionnement sont surtout le Namassa-Dankan et Soukouni-Koura.

Au Mali, la filière d’agrumes est riche de quatre espèces d’agrumes : oranger, mandarinier, citronnier et pamplemoussier. Mais la tendance actuelle de production d’agrumes s’oriente vers la production de tangelo qui est issu de l’hybridation entre le mandarinier et le pamplemoussier. Depuis ces 5 dernières années, les nouvelles plantations d’agrumes sont constituées surtout de plants de tangelo.

En effet, d’après les planteurs d’agrumes rencontrés le tangelo produit deux fois plus que l’oranger et ses fruits sont juteux, sucrés et doux comparativement à l’orange. 1 Kg de tangelo est vendu au double du prix du kilogramme d’orange. Ils se positionnent mieux sur le marché avec des prix plus compétitifs. D’après les planteurs, la lutte contre l’importation massive des clémentines (ou mandarines) marocaines sur le marché malien ne réussira qu’avec le tangelo malien qui est aussi très appréciés par les consommateurs.

Contrairement aux deux filières échalote/oignon et mangue, la filière des agrumes n’est pas organisée. Il n’existe pas encore de coopératives de pépiniéristes, de producteurs, de transformateurs, de commerçants, ni de fédération des acteurs de la filière des agrumes. Les acteurs de cette filière d’agrumes sont entre autres les pépiniéristes, les producteurs d’agrumes et les commerçantes d’agrumes.

Au total, les superficies productives et les productions d’agrumes toutes espèces confondues s’élèvent respectivement à : 7270 ha et 141874 tonnes. Les proportions de production des espèces d’agrumes se présentent comme suit : Orange (Citrus sinensis Osbeck) 65%, Mandarine (Citrus paradisi) : 9%, Citronnier (Citrus Lemon ): 26%. La production des pamplemoussiers (Citrus reticulata) est faible.

Le potentiel que l’on peut tirer des oranges est inestimable. Il y a plusieurs produits que l’on peut tirer des oranges. « L’orange est un agrume. Les produits que l’on peut tirer de l’orange sont d’abord le fruit, plusieurs produits alimentaires, de la confiture, du jus de fruit, de la pâte d’orange pour les industries de transformation alimentaire qui l’utilisent pour plusieurs besoins. C’est le côté alimentaire. L’écorce de l’orange peut être transformée en huiles essentielles. On peut tirer des flavonoïdes qui sont utilisés en pharmacie. Ensuite l’écorce intermédiaire, c’est-à-dire l’écorce blanche peut être utilisée dans de l’aliment pour les animaux. Cela est possible. Toutes les parties de l’orange sont utilisables», explique madame Dicko Seydou Traoré, spécialiste en industrie agroalimentaire.

Le Mali toujours fortement dépendant du Maroc

. «Le Mali est pratiquement un terrain vierge en termes d’exploitations de nos ressources locales parce que d’abord les producteurs d’orange ne sont pas ciblés. Or, pour avoir une production totale évaluée, il faut que les zones soient identifiées. Maintenant, il s’agit de mettre des systèmes de transformation au niveau des zones de production ou des systèmes de transformation transitoire de ces zones de production, faire contribuer ces populations à produire la matière première qui sera acheminée vers les zones de transformation définitive », ajoute madame Traoré.

« Tant qu’on n’a pas des entrepreneurs qui sont prêts à produire ces différents produits, on ne peut pas parler de transformation. Tant qu’on n’a pas de transformation, on utilise l’orange pratiquement à l’état primitif. C’est-à-dire qu’on la consomme simplement et c’est dommage», dénonce notre spécialiste en industrie agroalimentaire.

Pour elle, nous avons des zones qui produisent beaucoup d’oranges. Nous pouvons produire notre propre jus d’orange frais déjà pour commencer. Ensuite, nous pouvons produire nos confitures qu’on peut mettre à la disposition des populations, qu’on peut éventuellement même exporter. Elle met l’accent sur les huiles essentielles qui ont une plus-value énorme sur le marché, que l’on peut produire aussi à partir des oranges. « Au lieu de jeter, on peut faire beaucoup de choses avec la peau », précise l’expert.

« On peut utiliser ces peaux pour faire des huiles essentielles. Pour ceux qui connaissent, le marché des huiles essentielles a une plus-value énorme. Mais, tant que le secteur n’est pas regroupé, valorisé, on ne peut pas parler de production massive », déclare notre interlocutrice.

Les coûts de transport entre les zones de production des oranges sont très chers. Par exemple, si vous devez transporter l’orange de Sikasso à l’état frais pour venir la transformer à Bamako. Le coût de revient va devenir tellement cher que les gros producteurs d’orange des sous régions africaines comme le Maroc. Donc difficile de rivaliser avec le coût des produits importés sur le marché. Du coup, l’orange produit localement devient non rentable. Il faut un système de pré-transformation sur les zones et un système de valorisation pratiquement sur les zones moins délocalisées semi-transformées. Il y a le marché pour ça.

Un besoin d’organisation

« Mais tant qu’on n’a pas cette organisation, tant qu’on n’a pas bien sûr des gens qui veulent s’investir dans ce domaine, on va rester sur la consommation primitive. Ça, c’est la première des choses. Ensuite, il y a le deuxième point aussi, même si les gens veulent s’investir, on sait tous que le Mali n’est pas un pays très riche par rapport à ce genre de financement, d’accompagnement. Même s’il y a des financements, il y a des bases, il faut que les gens soient prêts à investir dedans, il faut que les gens aient la culture de l’entreprise. Il y a beaucoup de gens qui sont prêts, qui ont les moyens d’investir mais qui n’investissent pas, parce qu’ils se disent, il n’y a aucune infrastructure de support au Mali pour mettre une industrie de transformation en place. On n’a pas la main d’œuvre qualifiée, on n’a pas la culture de la grande entreprise et on n’a pas de loi qui protège les producteurs locaux. Il y a aussi cet aspect quand vous voulez développer une transformation de vos produits locaux et les aider à s’agrandir», précise notre spécialiste en industrie agroalimentaire.

Il y a beaucoup d’avantages, vous avez la main d’œuvre d’abord, c’est-à-dire que ça va résorber une partie de la masse de chômage des jeunes. Vous avez la consommation locale, c’est-à-dire qu’on peut utiliser ces produits là pour faire d’autres produits. Vous avez l’exportation, c’est une possibilité et surtout pour les huiles essentielles qui s’exportent sans problème, a-t-elle ajouté.

Mais encore une fois, a-t-elle poursuivi, il faut cette base, ces infrastructures de support d’aide aux producteurs. C’est-à-dire les encadrer, voire ce qui ne va pas, comment les aider à multiplier leurs productions, à protéger leurs productions et en contrepartie les gens aussi qui veulent investir dans ce domaine-là doivent aussi être accompagnés. Non seulement accompagner techniquement, leur donner l’occasion de se former, de former leur personnel et surtout dans le domaine de la formation.

Plus loin, elle insiste sur le fait qu’il faut les accompagner financièrement. A ce niveau pour elle, il ne s’agit pas de donner juste un prêt à quelqu’un pour qu’il puisse ouvrir une entreprise non. Il s’agit de lui donner un prêt plus un accompagnement de suivi pour que les choses se fassent comme il faut. Et qu’il faut un appui conseil, il faut un contrôle et un suivi. De son point de vue, tant qu’on n’a pas développé ce genre de choses, ça va être très difficile économiquement de rentabiliser l’orange en tant que telle.

« Les pays européens et américains n’ont pas commencé l’industrie avec de grosses machines. Il faut qu’à un moment, nous même en tant que consommateurs, on accepte le semi-artisanal parce que le semi-artisanal a fait ses preuves en montrant qu’ils sont sérieux dans leur travail et qu’ils sont propres. Les normes sont respectées et ça, il faut une autorité de contrôle et qu’elle fasse son travail correctement. C’est-à-dire que si l’autorité de contrôle vienne trouver que les normes d’hygiène ne sont pas respectées en conséquence. Que les produits qui sont vendus sur le marché, s’ils ne correspondent pas aux normes, on les enlève. Non seulement, les gens qui vont produire vont mettre du sérieux mais le consommateur sera rassuré par rapport au produit local. Mais tant qu’on n’a pas tous ces systèmes en place, on va toujours nager, on va toujours rester dans la consommation primaire. Et ça, ça concerne pratiquement toutes les transformations au Mali», a-t-elle évoqué.

Pour notre interlocutrice, pour que le Mali puisse transformer les oranges, il doit mettre en place des supports qui aident.

« Si aujourd’hui, nous en tant que Maliens, on n’a pas les fonds nécessaires pour s’installer, il faut donner la possibilité et la facilité aux investisseurs pour s’installer. Et ça, c’est en leur accordant des privilèges par rapport à leur installation et en leur accordant une sécurité par rapport à leur investissement. C’est déjà la première des choses qu’on peut faire toute de suite sans qu’on ait de gros moyens. C’est la première des choses. La deuxième, c’est mettre en place l’institut qui s’en occupe. Mettre en place des équipes qui vont encadrer, sensibiliser, conseiller et même peut-être subventionner ces secteurs-là. D’une manière ou d’une autre, subventionner ces secteurs pour que les producteurs sachent qu’ils vont produire des oranges. Les oranges seront de qualité et ils pourront vendre leur produit à des preneurs qui sont sur place parce que chose qui peut pas te nourrir, tu ne te mets pas dedans. Voilà, donc il faut que le producteur soit sûr que derrière, il y a une reprise de produits et bien sûr, il faut que nous-mêmes, on valorise nos propres produits. C’est-à-dire qu’il faut qu’on commence à penser que localement on peut produire, on a les gens qu’il faut. On a le système qu’il faut et le contrôle qu’il faut», propose madame Traoré.

Au lieu d’aller acheter les jus d’orange à l’extérieur, on va consommer tout simplement nos jus d’orange comme Dafani le fait au niveau du Burkina Faso. Pourquoi pas ? On n’a rien de moins, on a les cadres nécessaires, les personnes nécessaires. Il suffit de mettre une gestion stricte. Il suffit de mettre les systèmes de contrôle en place. Que le terrain malien soit attractif pour les investisseurs pour qu’on ait des unités de transformation. On a tout à gagner.  Reconnu pour son apport en vitamine C. Ça, c’est la première des choses et qui dit vitamine C, dit le renforcement du système immunitaire. Ça, c’est déjà la première des choses. Ensuite le deuxième apport, c’est la fibre parce qu’il y a beaucoup de fibres quand on consomme l’orange et son apport à la hausse du système immunitaire, a soulevé notre interlocutrice.

« L’orange c’est un fruit qui a un apport en énergie mais qui n’a pas de grand apport calorifique, c’est à dire qui ne fait pas grossir. C’est tout un plus pour l’organisme de l’être humain. L’orange consommée comme le jus d’orange, c’est que de bénéfice. Parce que, si votre système immunitaire est fort, je pense que vous avez déjà battu 80 % de maladie », conclut madame Dicko Seydou Traoré.

Au Mali, la filière des agrumes est insuffisamment organisée au niveau local, régional et national. Il n’existe pas encore une organisation au niveau national qui prend en charge les questions liées aux agrumes. Toutefois, quelques coopératives locales de mangues ont inscrit aussi les agrumes dans la liste des cultures qu’elles développent. C’est le cas de la Coopérative Faso Yiriwaton de Sikasso. Mais, on note une absence quasi-totale de coordination nationale et de réflexion globale sur la filière agrume au Mali, contrairement aux deux filières échalote/oignon et mangue où nous avons l’IFEO et l’IFM qui fonctionnent et alimentent les réflexions pour leur développement.

Les principaux acteurs de la commercialisation d’agrumes sont : les collecteurs, les grossistes et les détaillantes. Elles sont en général des femmes. Parfois, le producteur joue le rôle de collecteur et amène directement les fruits sur les marchés pour les livrer aux grossistes. Les prix d’achat bord champs des tangelos par les collecteurs sont de 400 F/Kg. Ils sont rachetés par les grossistes qui les revendent aux détaillantes à 500 F/Kg et ces dernières revendent le tangelo à 600 F/Kg aux consommateurs urbains.

Il arrive que le kilogramme de tangelo soit vendu à 1000 F/Kg. Cela dépend de sa grosseur et de la période de vente. Au mois de mars 2018, le tangelo était vendu par les détaillantes ambulantes de Ségou à 1000 F/Kg. Mais à Bamako, il était vendu à 600 F/Kg, tandis que l’orange marocaine était vendue à 1250 F/Kg par les mêmes détaillantes.

Les déficits en fruits d’agrumes sont compensés essentiellement par des exportations marocaines de clémentine vers le Mali.

Les consommateurs des oranges marocaines ne tarissent pas d’éloges. Le chef de famille B. Traoré témoigne : « j’en achète presque tous les soirs pour ma vieille mère. Ces oranges sont vraiment délicieuses. La peau se pèle facilement, la pulpe est sucrée, parfumée et délicate. Les oranges marocaines sont moins acidulées que nos oranges locales ». L’orange est un fruit juteux, très aguichant. Elle est riche en vitamine C, un antioxydant très puissant qui favorise la cicatrisation et stimule l’immunité. Cette vitamine ne compte que pour 15 à 20% du total des antioxydants présents dans ce fruit. Les oranges recèlent d’autres substances complexes possédant un pouvoir antioxydant jusqu’à six fois supérieur à celui de la vitamine C. La richesse en substances complexes fait de l’orange un allié de choix dans la prévention des maladies cardiovasculaires, des inflammations, et même dans la lutte contre le cancer ».

«Les  oranges coûtent très cher et le prix varie selon la qualité. Les plus petites sont vendues en gros à 100 FCFA  pour 4 oranges, pour les moyens, 3 oranges coûtent 200 FCFA» a expliqué Moussa Ballo.

Nanténin Doumbia, vendeuse d’oranges au marché de Djicoroni dira qu’elle peut vendre plus de 20.000 FCFA par jour. Selon elle, ses oranges sont vendues en gros et en détails. Nanténin  dit ne pas importer ses fruits car tout est produit au Mali.

Issa Coulibaly, vendeur de fruits  pour sa part a précisé qu’il vend les oranges importées du Maroc  à 1500 FCFA le kilogramme et celles venant de la Côte-d’Ivoire a 600 FCFA le kilogramme. Et l’orange locale est  vendue chez lui à 500 FCFA le kilogramme.

www.investirmali.com

Encadré : Comment planter et cultiver l’oranger ?

L’oranger (Citrus Sinensis) est un arbre fruitier originaire d’Asie qui appartient à la famille des Rutaceae. Il fait partie du genre Citrus au même titre que le citronnier ou le clémentinier. L’arbre est généralement présent sur le pourtour méditerranéen et dans les régions chaudes du monde entier. C’est l’arbre le plus cultivé sur la Terre.

Comme tous les agrumes, l’oranger possède un feuillage persistant ; ses feuilles d’un vert profond et foncé mesurent entre 4 et 10 centimètres de long. La floraison de l’arbre a lieu entre mars et avril ; ses fleurs blanches et roses pâles sont extrêmement odorantes. L’oranger peut être centenaire, mais il a une longévité moyenne de 30 à 40 ans. Il atteint une hauteur comprise entre 5 et 10 mètres.

L’oranger résulte d’un croisement entre le mandarinier (Citrus reticulata) et le pamplemoussier (Citrus maxima) et donne des fruits appelés oranges, de couleur… orange ! La période de récolte des fruits diffère en fonction de la variété d’orangers choisie.

L’oranger se plante généralement durant l’automne et fleurit entre le mois de mars et le mois de juillet. Attention, sa culture se fait essentiellement en Corse et sur le pourtour méditerranéen. En dehors de cette zone, il est possible de le planter, mais il faut veiller à bien choisir sa variété selon sa rusticité. Une plantation en bac est d’ailleurs possible pour protéger l’arbre en le rentrant durant la période hivernale.

 La plantation de l’oranger

L’oranger aime les sols drainés et sableux, légers et non-calcaires. Pour une plantation en pleine terre, vous pouvez ajouter du gravier et de l’engrais organique riche en potasse et phosphore dans le trou de plantation (d’au moins 70 cm de profondeur) et mélangez du fumier décomposé ou du compost mûr à la terre d’origine. La motte doit affleurer et le point de greffe ne surtout pas être enterré. Pour une plantation en bac, vous pouvez utiliser un mélange composé de 2/3 de terre franche non-calcaire et 1/3 de terreau. Planté en pleine terre ou en bac, veillez à placer votre arbre à fruits sous une exposition ensoleillée.

L’entretien de l’oranger

Arrosez régulièrement votre oranger au printemps et en été, mais sans excès pour stimuler la production de fruits.

L’oranger a besoin d’être taillé tous les ans à la fin de l’hiver. Le mieux est de supprimer les bois qui poussent vers l’intérieur et qui se croisent pour lui apporter le plus de lumière possible. Vous pouvez aussi réaliser une taille douce pour équilibrer la ramure de votre arbre à fruits. Il est conseillé d’effectuer un rempotage de l’arbre si les racines tapissent la motte.

Hivernez votre oranger dès que les températures deviennent négatives avant l’hiver. Installez votre oranger en bac dans une serre froide, avec des températures oscillant entre -4 et 8°C. Choisissez un endroit très lumineux, en évitant la proximité immédiate d’un chauffage. Pour un sujet en pleine terre, renforcez le paillage et prévoyez un voile d’hivernage, en plusieurs couches si nécessaire. Aérez dès que possible et n’arrosez pas en période de gel. Ôtez définitivement le voile ou ressortez votre arbre en pot dès que les températures radoucissent et se maintiennent.

 Les maladies et les ennemis de l’oranger

La moniliose ou pourriture des fruits est un champignon ravageur des arbres fruitiers. Elle peut avoir des effets désastreux sur la récolte. La cochenille et les pucerons peuvent également attaquer l’arbre et l’affaiblir. Pour les éliminer, pulvérisez une solution de savon noir (5 cuillères de savon noir liquide pour 1 litre d’eau). Si votre oranger est infesté par les araignées rouges, douchez son feuillage pour les faire disparaître.

L’oranger est un arbre autofertile, c’est-à-dire qu’il est fécondé par son propre pollen. Si vous plantez un seul oranger dans votre jardin, il sera alors fécondé et produira des fruits. Toutefois, la fructification des arbres autofertiles est souvent meilleure avec une pollinisation croisée. Il est donc préférable que vous plantiez à proximité de votre premier sujet un second oranger de la variété que vous souhaitez !

Source : www.deco.fr

 

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