En plus d’être un tonneau vide qui fait plus de bruits qu’il ne travaille pour le bien-être des Maliens de la Diaspora, comme atteste d’ailleurs son bilan meublé que d’émissions de radios, Mohamed Chérif Haïdara fait aussi obstacle à certains projets durement négociés par certains de ses camarades et destinés aux jeunes maliens en vue de les maintenir chez eux. L’argent de financement de tous les projets, destinés à réduire la migration des jeunes maliens, doit être logé dans son compte bancaire personnel, sinon il les fait capoter. Le Secrétaire des Relations diplomatiques et consulaires du CSDMF, Kandé Sidibé vous en dit plus dans cette interview. Lisez !
Comment se porte le CSDM-France depuis la condamnation de Mohamed Chérif Haïdara par la justice Française ?
Kandé Sidibé : Le CSDM-France se porte bien. Nos activités sont un peu en berne depuis plus d’un an du fait de la pandémie de la Covid-19 en France. Nous utilisons comme moyens de communication ZOOM, WhatsApp et les réseaux sociaux.
Le verdict du tribunal de Paris sur le litige autour du Logo CSDM nous a certes réconfortés dans notre conviction, mais sur un tout autre plan, il est regrettable que les Maliens de l’Extérieur se retrouvent devant une juridiction étrangère. Nous n’avons jamais souhaité cela. Cette triste situation nous a été imposée, de surcroit par un Malien de l’intérieur, qui en temps normal n’a même pas son mot à dire au sujet des Maliens de l’extérieur. L’histoire est que nous avons été assignés au tribunal de Paris par Mohamed Cherif Haïdara avec une médiatisation incroyable devant la presse malienne en 2019.
La plainte de Mohamed Chérif Haïdara contre notre Président Baidy Dramé était devenue pur lui un trophée de guerre qu’il exibait devant les caméras de la presse malienne.
Comme si cela ne suffisait pas, Haïdara dans ses dérives, déclara qu’il vaut mieux que Baidy Dramé. C’est un m’as-tu vu qui aime se donner une certaine importance qu’il n’en mérite. C’est un grand gueulard qui s’illustre dans les attaques gratuites et qui n’épargne personne. Au finish, le temps nous a donné raison. A présent, ce litige de logo CSDM est désormais derrière nous.
Et pourtant Mohamed Chérif Haïdara ne veut rien lâcher. Pour lui l’affaire ne fait que commencer. Il menace de faire un appel de la décision des juges de la première instance?
Il a le droit de faire appel bien sûr. Je peux le rassurer qu’il n’aura pas gain de cause. La vérité est que chaque Président des différents pays a le devoir de sécuriser notre logo commun afin de contrer les activés commerciales de Mohamed Chérif Haïdara dont le seul objectif est de se servir de la Diaspora pour satisfaire ses propres ambitions égocentriques.
Aujourd’hui encore, bien que condamné par la justice Française à payer un million de Francs CFA à notre Président Baidy Dramé conformément à l’article 700 du code civil français, il continue à commander des articles de presse à partir de Bamako interprétant le verdict du tribunal de Paris en sa faveur. C’est un homme dépouillé de sérieux. Il a même titré sur Baidy Dramé le vendredi dernier dans un journal de Bamako en le traitant d’ ‘’usurpateur en taule position’’. C’est le monde à l’envers. Au lieu de faire profil bas, il persiste dans le mensonge et le dénigrement.
Une vidéo du CSDM-France circule actuellement sur les réseaux sociaux accusant monsieur Haïdara de faire capoter un projet destiné à 150 jeunes maliens potentiellement candidats à la migration irrégulière dans le but de les maintenir chez eux. Qu’est ce que vous en savez ?
Justement c’est dire que le logo CSDM n’est qu’une façon pour Mohamed Chérif Haïdara de distraire les Maliens et leur cacher le fond de ce qui nous oppose à lui.
Venons-en aux faits :
En Novembre 2017, notre bureau a tenu une réunion extraordinaire à Montreuil, la ville la plus malienne de France. C’était à la suite de la disparition de plusieurs jeunes maliens dans la méditerranée. Selinkégni un village du cercle de Bafoulabé battait le record avec 76 morts dont le plus âgé avait 26 ans. Suite à ce drame, nous avons décidé de prendre contact avec l’Union européenne à Bruxelles pour proposer un projet qui permettra de financer les projets des jeunes maliens sur place afin de leur donner un motif de rester chez eux plutôt que venir mourir dans le Sahara ou dans la Méditerranée.
Le thème retenu pour la Conférence était : « Immigration-Jeunesse-Développement». Et la conférence était prévue pour les 6 et 7 avril 2018 à Bamako sous la présidence du Président de l’époque Ibrahim Boubacar Kéita.
Tous les ministères clés étaient impliqués et intéressés. Il s’agit de l’Assemblée nationale, la Primature, les Institutions internationales présentes au Mali, les Ambassades occidentales au Mali, l’Union africaine, les Nations unies et bien sûr le principal bailleur, à savoir l’Union européenne. Après 4 mois de travaux des 3 commissions (la commission Immigration, la commission Jeunesse et la commission Développement) constituées par les 7 démembrements CSDM que sont l’Arabie Saoudite, la Suisse, la Belgique, la Guinée, le Gabon, le Canada et la France ; Mohamed Chérif Haïdara, à notre grande surprise, demanda au Président CSDM-France de lui transférer sur son compte personnel le montant de la subvention obtenue aux fins d’organisation de ladite conférence. C’est la preuve une fois de plus que monsieur Haïdara ne connait pas comment une structure associative fonctionne.
Le Président Baidy Dramé convoqua alors une réunion pour expliquer ce que monsieur Haïdara exige du bureau CSDM France. Unanimement, sa proposition a été rejetée avec une correspondance à lui adresser et l’expliquant que même le bureau CSDM-France n’a pas la compétence requise de garder la subvention qui était destinée aux 150 jeunes maliens et en lui faisant comprendre que l’Union européenne passera par sa représentation au Mali pour atteindre les jeunes cibles. Une mise au point que monsieur Haïdara n’a jamais digéré d’ailleurs. Et la crise du CSDM est partie de là. Non content de notre correspondance, il décida à notre insu d’écrire au Président IBK qui devrait présider l’ouverture de cette Conférence à Bamako au CICB en présence des présidents des institutions de la République et responsables des ambassades étrangères.
Pour faire peur à IBK candidat à sa propre succession en juillet 2018, il lui dit dans sa correspondance que ledit forum risque d’être une récupération politique de l’opposition malienne en France. Pour convaincre l’Ambassadeur de France au Mali, Haïdara a justifié le report par une soi-disante insécurité généralisée à Bamako.
Pour ralentir l’Union européenne, il a dit que le CSDM-France est composé d’activistes politiques à la solde de l’opposition malienne. Que du mensonge de la part de monsieur Haïdara dans le but de faire capoter notre projet pour les jeunes maliens candidats à l’aventure irrégulière. C’est écœurant, c’est révoltant ! C’est antipatriotique ! Il faut être fou pour être si méchant contre la jeunesse de son pays déjà en détresse. Jugez-en vous-même !
Le CSDM-France est composé de 71 membres. Tous sont des bénévoles au service des Maliens de France et de la Diaspora. Notre seule motivation est de résoudre, comme on peut, les problèmes des Maliens de l’Extérieur. En 30 ans de militantisme associatif, Mohamed Chérif Haïdara est le seul malien à traîner les ressortissants maliens devant les tribunaux des pays d’accueil. A ma connaissance aucun dirigeant associatif ne se comporterait comme Mohamed Cherif Haïdara.
Avez-vous un appel à lancer ?
Notre pays traverse une grave crise existentielle. Un rassemblement s’impose à nous tous, surtout nous qui vivons à l’Extérieur.
A quelques semaines du Conseil extraordinaire pour le renouvellement du bureau national CSDM à Paris prévu le 24 avril 2021, nous adresserons un mandat aux 16 pays d’Afrique pour rassembler la communauté malienne dans le but de mettre en place des bureaux issus d’élections et non des individus désignés comme fait Haïdara. Il fait aussi croire que le CSDM est dans 48 pays avec 2 états fédéraux (le Nigéria et les USA) comme si ses pays sont différents des autres.
Pour nous CSDM-France, le CSDM est présent dans 15 pays avec des bureaux élus et non des individus.
Pour terminer un grand Merci au journal Le Prétoire pour votre professionnalisme en faisant le choix d’aller à la bonne information.
En 3 ans de lutte démocratique au sein de notre association en France, c’est ma première interview sur le CSDM-France tout comme le Président Baidy Dramé. Nous, nous agissons. Nous n’avons pas le temps pour le bavardage inutile.
Parlant de notre bilan, je signale que pour la seule année en cours nous avons pu négocier un projet d’électrification solaire à titre gratuit pour 15 villages maliens, tous dans la région de Kayes. Le montant des réalisations s’élève à 737 millions neuf cent cinquante un mille six cent vingt-cinq Francs CFA.
Propos recueillis par Youssouf Z KEITA