Des foyers de grippe aviaire ont été détectés dans des exploitations avicoles dans notre pays, selon le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et de la pêche. Les autorités ont annoncé par la même occasion des séries de mesures pour « contenir la maladie ».
Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche en date du mardi 27 Avril 2021, des « fortes mortalité de volailles » ont été observées à Bamako, dans la localité voisine de Kati et près de Sikasso, une ville proche de la frontière avec le Burkina Faso et la Guinée. Après des investigations de l’inspection vétérinaire, les résultats ont révélé la présence de la grippe aviaire dans les exploitations concernées, selon le ministère.
Cependant, des mesures, le ministère n’a pas fait état d’abattages massifs de volailles, mais a indiqué avoir édicté des « mesures conservatoires » pour « contenir la maladie », telles que la mise en quarantaine des élevages concernés, la désinfection des locaux et matériels d’élevage ou encore la destruction des cadavres par incinération et enfouissement.
Par la même occasion, les autorités ont invité les populations à ne pas manipuler ou manger les oiseaux malades et les cadavres de volailles et les professionnels à avertir les autorités en cas de mortalité des volailles, selon la même source.
Il convient de rappeler qu’en Afrique de l’Ouest, le virus de la grippe aviaire a déjà été détecté ces derniers mois au Sénégal, en Mauritanie et au Niger. De même, il s’est également répandu cet hiver dans plusieurs pays d’Europe, dont la France où les élevages du sud-ouest ont été sévèrement touchés. La progression du virus a fini par être enrayée en France au prix de l’abattage souvent préventif de 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards. Au Mali, les aviculteurs doivent rester en alerte pour enrayer ce virus au plus vite, car le mal est presque partout dans le monde.
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