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jeudi, 21 septembre 2023

« Le secteur minier malien n’est qu’à ses débuts », selon le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau

Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré a présidé la 1ère édition du salon international ‘’Afirk’or’’ qui s’est tenue du 12 au 14 février  à l’Hôtel Laïco de l’Amitié de Bamako. Organisée par l’Agence de communication BT Consulting, le thème retenu pour cette première édition était « Promotion des orpailleurs, exposition et vente ».

La rencontre a enregistré la présence en masse des orpailleurs venus de tout le pays.

Selon le ministre Traoré l’exploitation minière contribue à près de 400 milliards F CFA au budget de l’Etat, soit 70% dans les exportations et 10% du PIB.

 Dans son discours, le ministre a fait savoir que le secteur minier malien n’est qu’à ses débuts. «  C’est un trésor en terme de ressources minérales qui comportent beaucoup de choses  dont le diamant, le pétrole, le calcaire et l’or » a-t-il fait savoir avant de regretter  que le secteur minier ne génère pas les retombées escomptées pour le peuple malien.

Pour lui, le secteur minier d’un pays enclavé comme le Mali nécessite des investissements avant de dire que le premier objectif du code minier est d’attirer les investisseurs.

Il a ensuite rappelé qu’en 2019, le gouvernement du Mali a  adopté un nouveau code minier qui est devenu opérationnel en fin 2020, avec l’application du décret. « Ce code vise principalement à corriger les insuffisances dans les anciens codes » a déclaré le ministre en charge des Mines, sans manqué de préciser que dans ce nouveau code, l’accent a été mis sur  les aspects des contenus locaux et le développement local.

Selon l’objectif final est de permettre aux populations maliennes de tirer profit des industries minières installées sur leur site.

 Message de rappel à l’endroit des orpailleurs

«  Rechercher  de l’or par les couloirs d’orpaillage n’est pas interdit, cela est même encouragé, les individus  ont le droit d’aller chercher l’or dans les couloirs traditionnels cela existe depuis longtemps. Ce qui est interdit c’est de chercher sur le lit du fleuve et les courts d’eau à travers le dragage » a – t-il fait savoir aux orpailleurs.

Selon lui, le gouvernement de la transition  a mis sur place une feuille de route dans le cadre de l’organisation de l’orpaillage traditionnel pour que l’or brille davantage pour les orpailleurs  aussi.

www.investirmali.com

 

 

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