Le Centre international de Conférence de Bamako (CICB), a abrité du 29 au 31 mars 2021, l’atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Me Harouna Toureh qui avait à ses côtés Yacouba Katilé, représentant des organisations syndicales, non moins Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (U.N.T.M) et du représentant du Conseil national du patronat du Mali(C.N.P.M).
Après les notes introductives du maitre de cérémonie, Yacouba Katilé a, dans son intervention, salué la tenue de cet atelier qui, selon lui, est important pour les travailleurs du Mali. Pour lui, cette rencontre offre l’occasion aux participants de réfléchir longuement sur une nouvelle politique de travail en vue de réduire la pauvreté et la misère au Mali.
Pour sa part, le représentant du CNPM a affirmé que le présent atelier interpelle fortement sa structure. Pour lui la vertue du dialogue peu aboutir à une grande chose.
Dans son discours d’ouverture, le ministre H. Toureh a fait savoir que cet atelier cadre avec la charte de la transition qui consiste à adopter un plan d’action qui prévoit entre autres, l’organisation d’une conférence sociale dans le domaine du travail.
Il a laissé entendre que son ministère s’emploie activement à renforcer sa collaboration avec les partenaires sociaux pour créer un climat social serein permettant de bâtir une économie forte, créatrice d’emplois décents et de rétablir définitivement la paix sociale dont le Mali a tant besoin.
Lors de cet atelier, les échanges ont, entre autres, portés sur les sujets comme : une rémunération juste et équitable pour l’ensemble des travailleurs, la mise en place d’un milieu professionnel respectueux des droits et obligations des parties, la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique propice au dialogue sociale.
Le ministre n’a pas manqué de mentionner les conséquences de la Covid-19 sur l’emploi au Mali. Sur ce point, il a constaté que beaucoup de personnes ont été forcées au chômage technique et au licenciement au Mali à cause de cette pandémie.
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