La ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Bernadette Keïta a animé vendredi dernier un point de presse sur la réglementation de l’exploitation des forêts et des massifs forestiers, la promotion, la valorisation et la commercialisation des produits forestiers.
Depuis le 1 er février 2021, un arrêté interministériel n°2021-0079/MEADD-MEF-MICPI-SG du 1 er février 2021 détermine les modalités d’exportation et de réexportation du bois transformé au Mali.
Pour éviter toute désinformation par rapport à l’application de cet arrêté, la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Bernadette Keïta a organisé le vendredi dernier un point de presse une session d’information à l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD). C’était en présence du directeur national des Eaux et Forêts du Mali, l’Inspecteur général Ousmane Sidibé et du président de la Fédération des exploitants forestiers du Mali, Moussa Koné.
Selon l’Inspecteur général Ousmane Sidibé, l’article 4 dudit arrêté précise que peuvent faire l’objet d’exportation «les bois transformés sous forme de frises, parquets, planches, chevrons, meubles, parquets contrecollés, papier, carton, porte».
Pour lui, «l’exploitation de nos forêts se faisait de façon anarchique». Cet arrêt permettra de valoriser nos produits, a ajouté le directeur national des Eaux et Forêts du Mali. En la matière, les exploitants forestiers ne pourront plus exporter le bois à l’état brut.
C’est dire que toutes les personnes qui veulent investir dans l’exportation du bois malien devront alors songer à le transformer sur place en installant au Mali des usines pour produire des poteaux, plots, planches… Aussi, l’exploitant doit avoir un agrément pour l’exportation et déposer une caution de 100 millions de Fcfa, a précisé l’Inspecteur général Ousmane Sidibé, assurant que les exploitants forestiers seront d’abord sensibilisés avant l’entrée en vigueur de ces mesures.
Pour rappel, tout récemment dans les colonnes de votre site préféré www.investirmali.com », un promoteur d’atelier de menuiserie se plaignait de la cherté du bois local qui, selon lui, serait vendu à l’extérieur du pays.
Youssouf Z KEITA
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