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mardi, 26 septembre 2023

ATTAQUES DES CLIENTS APRES UN RETRAIT A LA BANQUE

Les commerçants menacent de boycotter les banques pour y mettre fin

Les commerçants détaillants du Mali sont convaincus que certains employés de leurs banques sont complices des bandits qui s’en prennent à eux à leur sortie de la banque après y avoir effectué un retrait important.
Pour y mettre un terme, plusieurs associations de commerçants menacent de boycotter les banques en réponse à chaque attaque de bandits qu’un des leurs subira à sa sortie de banque.
L’idée a été soumise par Ibrahim Maïga, président de l’association des commerçants de la diaspora malienne lors d’une réunion regroupant les membres de neuf associations de commerçants du Mali à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM).
Selon Ibrahim Maïga, les commerçants sont attaqués par des bandits à leur sortie de la banque pour se faire exproprier de leurs fortunes, parce que les voleurs sont à l’intérieur même de la banque. « Il est évident que quelqu’un, de l’intérieur de la banque, les informe. Et cela a trop duré. Nous ne sommes plus d’accord. Je propose de boycotter toute banque à la sortie de laquelle un commerçant se fait attaquer par des bandits », a dit le commerçant.
L’idée a eu l’approbation de tous les commerçants présents à ladite réunion qui ont promis d’en faire désormais une matière à réfléchir.
Par la même occasion les commerçants ont exprimé leur mécontentement quant à la fermeture intégrale de toutes les banques pendant les cinq jours de la grève de l’UNTM sans prendre le soin d’assurer le service minimum.
Selon le président du Syndicat national des Commerçants détaillants du Mali (Sunacodem), Cheick Oumar Sacko, les commerçants détaillants du Mali ne sont guère contre la grève des banques qui est un droit absolu garanti par le code malien de travail. « Nous ne défendons pas non plus le gouvernement du Mali. Nous voulons seulement que nos partenaires incontournables de la banque nous respectent dans leur lutte syndicale. En tant que partenaire stratégique, ils devraient nous concerter par rapport à cette grève qui nous causé beaucoup de tort. A défaut, les banques devaient songer à assurer un service minimum au moins pour soulager un peu sa clientèle. Mais rien de tout cela n’a été fait. Voilà la raison de notre colère », explique le président du Synacodem.
Youssouf Z

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