Jeudi 4 février 2021, Sanou Sarr, membre élu de l’Assemblée consulaire, prévenait que des candidatures pourraient bientôt apparaitre pour la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). «Il faudrait que les gens sachent que le consensus, c’était pour l’élection des membres de l’Assemblée consulaire », a indiqué Sanou Sarr. Le consens s’arrête à ce niveau, ce qui signifie que parmi les membres élus à l’Assemblée consulaire, n’importe qui peut se présenter pour prendre la place qu’occupe jusque-là Youssouf Bathily qui a aussi été élu membre de l’Assemblée le 17 janvier dernier.
Sanou Sarr tarissait pas d’éloges sur les autorités de la transition qui ont réussi l’organisation de la première élection de la transition. Même s’il s’agit d’une élection sectorielle, l’élection de l’Assemblée consulaire dont la première phase a mobilisé plus d’un millier de votants à Bamako, a été bien organisée. « Tant sur le plan sanitaire que sécuritaire, les autorités ont relevé le défi ; ça peut être un cas d’école pour les prochaines élections comme la présidentielle à venir », a-t- il expliqué.
Sanou Sarr et ses camarades n’attendent que le ministre en charge du Commerce fixe par décret la date du renouvellement des bureaux régionaux pour dévoiler leur candidat, s’ils en ont. Mais l’important est de porter à la connaissance du public que les commerçants et les industriels du Mali n’ont pas choisi un consensus autour de quelqu’un pour diriger leur bureau national et les bureau régionaux. C’est dire que le nouveau président de la CCIM peut venir de l’une des trois sections qui la composent: la section industrie, la section commerce et la section service.
Au niveau national, il y aura un président et 9 vice-présidents. Si le président élu vient de l’une des sections, les deux vice-présidents doivent venir des autres sections. « Il faut que les gens comprennent que la présidence du bureau national est ouverte à tout le monde ; n’importe qui peut se présenter contre Youssouf Bathily », précise Sidi Sissoko, membre élu de l’Assemblée consulaire.
Par le passé, il y a un malentendu sur la notion de consensus, ce que le groupe de Sanou Sarr veut éviter dès maintenant dans les esprits. Il s’agit d’un amalgame qu’on doit enlever de la tête des gens. « La liste unique visait à faire l’élire les membres de l’Assemblée consulaire, la composition des bureaux, c’est autre chose », a précisé Sidi Sissoko.
C’est à peu près 294 membres élus qui viendront à Bamako pour élire le bureau national, le président et ses vice-présidents. Et c’est le membre le plus jeune et le membre le plus âgé qui vont diriger l’élection. En attendant, les tractations sont ouvertes entre les membres élus dans le but ultime d’obtenir des arrangements avant le vote. Les candidatures ne vont donc pas tarder à être déclarées dans les jours à venir.
La Rédaction
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