Depuis la fusion de la BMS avec la BHM, une cabale est montée depuis Abidjan par le promoteur de la SICG, Saïd Mohamed Jamal, contre la BMS qui se poursuit à travers les colonnes de la presse ivoirienne et malienne. Le dernier épisode en date est une « information » donnée par L’Intelligent d’Abidjan, selon laquelle « les travailleurs de la BMS exigent le départ de leur DG Alioune Coulibaly » à cause de l’affaire SICG. Toute chose que le syndicat de la banque dément et crie à un déni de justice.
Quant au détournement de 1, 707 milliard de FCFA dans le cadre de la même affaire par « des ministres et le DG du Contentieux de l’Etat », il ressort que ce montant a été bien versé dans le compte de la SICG-Mali.
En effet, en mars 2019, la SICG avait obtenu de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) basée à Abidjan la condamnation de la BMS à lui verser 16 milliards de FCFA pour solder le litige les opposant, accompagné de la saisie conservatoire de ses équipements à Abidjan (pour 17 millions FCFA) et de ses comptes à Paris.
Une délégation ministérielle malienne s’était alors rendue dans la capitale ivoirienne pour apporter à la juridiction des éléments supplémentaires au dossier et plaider la cause de la BMS qui reste une banque de l’Etat du Mali.
Suite aux discussions, il a été convenu entre la partie malienne et les juges que la banque fasse un geste de sa bonne foi à exécuter la condamnation en versant 1, 707 milliard de FCFA à la SICG.
Voilà pourquoi, estime le syndicat de la BMS, les détracteurs de l’actuel DG, qui seraient certainement de mèche avec le promoteur de la SICG réputé nager en eaux troubles, mettent tout en œuvre pour créer la confusion autour de ce versement. Et réclamer la tête du DG Alioune Coulibaly qui a réussi à hisser la BMS parmi les plus performantes des banques de la place.
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